Celui-ci est aussi destiné au merle. Le son produit, surtout à l’aube ainsi qu’au crépuscule, inquiète la faune environnante c'est pourquoi il n’est pas utilisé longuement. Le son est bref, répété et surtout puissant.
On l'utilise généralement en accompagnement de l’appeau classique du merle en forme de cornet,
le ‘caou’ : " touc,touc touc…"
Début de l'histoire
Dès la préhistoire et pour des raisons de survie, l'homme a éprouvé le besoin d'imiter le cri des animaux. La chasse étant son seul moyen de se nourrir, il lui fallait pouvoir attirer les bêtes dans ses pièges. Pour cela après avoir observé les mœurs de ses proies, l'homme utilisa des appeaux naturels tels que feuilles, herbes, roseaux, conques, coquilles, os … pour imiter au mieux leurs cris.
On a ainsi trouvé parmi les objets mis à jour lors des fouilles de l'aven d'Orgnac (Ardèche), un bout d'os presque circulaire, percé en son milieu. Certains y voient le vestige d'un premier bouton, mais à quoi aurait-il servi alors ? , d'autres la trace d'un premier appeau, la présence d'un seul trou pourrait le confirmer, à moins que ce ne soit un élément de collier … Toutes les suppositions sont possibles.
Les fabricants d'appeaux
Actuellement, il existe deux manufactures de chilets en Provence.
La première et aussi la plus ancienne a donc été créée en 1868 par Théodore Raymond et c'est aujourd'hui son arrière petit-fils, Bernard qui la gère, en Lozère à Saint Jean La Fouillouse.
(http://www.appeaux-raymond.com/)
La seconde a été créée en 1924 par M. Foulquière, un ouvrier de Raymond, à Carpentras, et reprise en 1956 par Jeannot Baud, le père de l'actuel dirigeant, Hélen Baud.(http://www.appeaux-helen-baud.com/)
Les deux manufactures concurrentes ont été longtemps voisines, toutes deux implantées dans le Vaucluse, dans un département réputé pour ses bons lieux de passage, notamment sur les contreforts du Ventoux.